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Inherent Vice

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Le pitch Sublimissimes séries d’affiches que nous propose le méga talentueux Paul T. Anderson pour son dernier bijoux : Inherent Vice, adapté du roman éponyme du new-yorkais Thomas Ruggles Pynchon, avec le fantastique Joachim Phoenix. Le film se déroule à la fin des années 60 et nous raconte l’histoire rigolote d’un privé toxicomane qui doit aider son ex petite amie à kidnapper son nouveau boyfriend, accessoirement milliardaire. Si on connaît Paul on sait que l’intrigue sera au service d’une galerie de personnages nageant à contre-courant. Les affiches s’en ressentent forcément et voici pourquoi. La belle technique Il y a un côté moderne grâce au traitement du titre. D’abord l’italique et la ligne diagonale c’est imparable pour amener du dynamisme. Ensuite c’est le néon qui fait la différence et donne une grosse valeur ajoutée. Pour réaliser un effet néon dans Photoshop beaucoup de possibilités s’offrent à vous mais les principales méthodes seront les suivantes : choix d’une typo esprit néon bien sûr mais rétro-moderne, puis appliquez les effets spéciaux de calques tels que ombre portée, ombre interne, lueur externe, lueur interne, biseautage, incrustation couleur. Pour donner du peps et de la profondeur dupliquez vos calques et rajoutez par-dessus une touche de flou gaussien, mode de fusion lumière vive et superposition, gestion des opacités, du filtre bruit. Pour la touche finale au tableau, pensez toujours aux calques de réglages et remplissages avec un mode de fusion et une opacité adaptée. La belle touche artistique Fin des années 60 début 70 la vague « flower power » dévale sur tout le territoire américain. C’est l’époque de l’expérimentation des nouvelles drogues tendances, de Steve Jobs qui marche pieds nus dans sa ferme hippie, de Woodstock et de Joe Cocker avec des cheveux. Les affiches d’Inherent Vice reflètent donc l’aspect psychédélique et ultra coloré du moment. Elles sont réalisées à la main comme à l’ancienne, peut-être même à l’aide d’une peinture à l’huile ou bien d’un aérographe, ce qui expliquerait ce rendu pâteux et sensible à la fois. Le côté tableau est d’ailleurs renforcé avec la texture craquelée comme une toile en incrustation. Les détails fourmillent: pêle-mêle de personnages dans les cheveux, éléments de décors, arrière-plan, tout est surchargé et centré judicieusement au beau milieu de l’image. C’est réussi, on nage en plein délire artificiel.