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The Mummy vs. 28 jours plus tard

Le pitch Epuisé par les séances dianétiques du centre de scientologie de Los Angeles (lire dossier), Tom s'enfuit dans le désert mais réveille une momie au pouvoir démoniaque. Sans surprise, l'humanité est menacée de destruction et c'est bien connu, quand on vous réveille de force au milieu de la nuit, vous avez les boules. La belle technique Chez Danny Boyle à gauche tout est dans le mode de fusion "Produit". On passe les textures en incrustation et Big Ben en isohélie. Un graphisme qui n'est pas sans rappeler le graphic novel From Hell d'Alan Moore et Eddie Campbell. On balance un calque rouge vif par-dessus puis on efface délicatement avec la gomme le contour des yeux. Simple et beau comme une assiette de fish n' chips. Chez Alex Kurtzman à droite, on est obligé de montrer Tom Cruise alors on utilise le filtre préféré des dermatologues : flou de surface, réduction de bruit, densité +/- et un soupçon de fluidité. La double pupille s'ajoute au tampon de duplication et s'affine à la gomme. On "extrude" en 3d le titre et on rajoute un halo en mode incrustation. La belle touche artistique Les modes de fusion peuvent faire beaucoup avec très peu de manipulations. L'effet 3d accompagné d'un halo lumineux crée toujours beaucoup d'impact. On regrette juste la surenchère quasi incontournable des filtres Photoshop dès qu'une star est à l'affiche, mais bon, le graphiste prend son pied c'est déjà ça.