Les plus belles jaquettes Blu-Ray Steelbook 4k
Un dossier qui parle de double-exposition, d’espace négatif et du superbe mouvement Mondo Graphics !!
Oui d’accord, mais c’est quoi un « blu-ray steelbook 4k » machin ?…
Pour établir un classement des plus belles jaquettes DVD Blu-Ray Steelbook 4k, il convient de définir les termes. Tout d’abord, le Blu-Ray est un format de compression haute définition destinés aux disques numériques. Ensuite le « steelbook » ou « livre d’acier » est un boîtier métallique, une sorte d’objet collector rare que les cinéphiles radicaux vont s’arracher. Et le 4k alors ? Eh bien il s’agit d’un format d’image numérique ayant une définition supérieure ou égale à 4096 pixels. On l’appelle également Ultra Haute Définition (UHD). Idéal pour une expérience immersive avec un Home Cinema de malade.
Vous l’aurez compris : à objet exceptionnel, design exceptionnel ! C’est donc normal de s’extasier devant les visuels spécialement conçus pour cette bête multimédia que constitue le Blu-Ray 4k. Classement non exhaustif des plus belles jaquettes disponibles dans les meilleurs rayons !
Le classement de la rédac’ des plus belles jaquettes Blu-Ray Steelbook

The Howling
Joe Dante – 1981
Précurseur du trans-genre, la jaquette est conçue dans le pur style « Mondo Graphics« , un courant artistique né à Austin au Texas dans les années 90 (relire dossier spécial) en réaction aux affiches trop conventionnelles éditées par les studios Hollywoodiens. Objectifs ? Lignes vectorielles, Fan Art et grosse créativité.
Le détail qui tue : la fumée du sabbat est dessinée grâce aux silhouettes des arbres et incrustées à l’intérieur, le visage des loups-garous (double espace négatif donc). Touche finale : l’ensemble est contenu dans le profil du loup. Double exposition du coup. Sublime.

Terminator
James Cameron – 1985
On reste dans les années 80, l’âge d’or des films cultes. Terminator trône au Panthéon des Immortels. Urbain, nocturne, froid, viril, visionnaire. Et une découverte inédite : la paire Cameron/schwarzenegger ou le mariage improbable entre un bûcheron canadien et un culturiste autrichien.
Le détail qui tue : le mix crâne humain/crâne cyborg qui change d’apparence quand on bouge la jaquette.

The Witch
Robert Eggers – 2015
Sous-estimé. Trop même. Là où la plupart des films de sorcières jouent le grand-guignol, The Witch prône la sobriété rurale, le relationnel, l’intimité du noyau familial qui éclate face à un Mal abstrait. Alors ? Manif Pour Tous ou lobby LGBTQI ?
Le détail qui tue : le crucifix/lumière de l’aube incrusté dans les arbres.

The Thing
John Carpenter – 1982
Le « Mondo » prend tellement d’ampleur auprès du public geek-cinéphile, qu’on imprime même son logo sur la jaquette. Palette graphique, Illustrator, retouche Photoshop, fun et ultra-créatif. Oui mais le film dans tout ça ? Nihiliste, viril, froid, gore, inoubliable.
Le détail qui tue : la base scientifique tout au fond du fond, presque invisible. Et la Voie Lactée qui écrase tout ça.

The Shining
Stanley Kubrick – 1980
Encore les années 80 ? Oui mais le génie traverse le temps. D’abord le livre ; grotesque, voire cliché dans ses effets mais unique dans son rapport père/mère/fils qui se retrouvent pour mieux s’entretuer. Ou l’inverse. Et le film ? Dedans, il n’y a plus les effets grotesques donc…
Le détail qui tue : la silhouette Jack Torrance/Nicholson en double-exposition avec une touche vectorielle de haut niveau. Pour une fois, le Mondo Graphics la joue sobre. Raaah c’est bon aussi !

Spasms
William Fruet – 1983
Quoi de mieux qu’une touche d’acrylique/Photoshop pour sublimer un vieux film d’horreur (presque) oublié ? Fable scientolo-écolo située entre l’Anaconda de Luis Llosa et le Cannibal Holocaust de Deodato. Et puis un casting de « gueules » à la carrière kilométrique : Oliver Reed et Peter Fonda.
Le détail qui tue : les bubons de la peste qui éclatent avec du sang vertical.

Sharknado
Anthony C. Ferrante – 2013
Les années 2000 sont là ! Et vous savez quoi ? Sharknado est un chef d’œuvre. Le film que tous les réalisateurs de genre avaient rêvé de faire sans vraiment l’oser. C’est du pain béni pour notre artiste « Mondo » qui s’en donne à cœur joie. Un requin, une tronçonneuse, une typo gore, pourquoi se plaindre ?
Le détail qui tue : « Sharkcutter » inscrusté sur la lame de la tronçonneuse.

Le Roi Lion
Roger Allers, Rob Minkoff – 1994
La réalisation des films d’animation surpasse celle des longs-métrages « classiques ». Chez Disney la notion de « culte » se travaille en famille. De la création du studio en 1923 à la Reine des Neiges 2 en passant par le rachat de Pixar en 2006. Le Roi Lion est la somme du talent des équipes de la multinationale : dessinateurs, animateurs, monteurs, musiciens, danseurs, producteurs, infographistes, programmeurs tout ça tout ça…
Le détail qui tue : en espace négatif, toute la savane africaine dans la crinière du lion.

Halloween III
Tommy Lee Wallace – 1982
Du neuf avec du vieux. C’est tout le génie du courant alternatif Mondo Graphics. On ré-interpréte des classiques au stylet graphique et… parfois à la main tout simplement, c’est aussi beau. Du coup on a tous envie d’être ces gamins le soir d’Halloween en train de regarder des monstres à la télé.
Le détail qui tue : au verso, les agents du gouvernement FBI « Men in Black » Zone 51 tout ça, qui débarquent pour nous débarrasser des gosses. Ouf !

Gremlins
Joe Dante – 1984
Et on clôture avec de nouveau Joe Dante qui décidément aime les belles affiches ! De l’originale du film signée par le poète John Alvin (relire article à ce sujet) à la version Steelbook de 2019, l’amour du visuel soigné a survécu. Gremlins ou l’histoire d’une affiche qui raconte une histoire.
Le détail qui tue : les pictogrammes très « font awesome » que les web designers connaissent bien.